Pierre-Nicolas Bérillon de Bouïneuf, Bourgogne, premier herald of arms of France was appointed to the colonel of the militia of Mont-Saint-Sulpice (1789-90). (In French.)

Abbreviations

AHDY
Annuaire historique du département de l'Yonne.
IS
Inventaire-sommaire.

Sources

Richard 1895.
Richard, U., "Établissement de la milice bourgeoise du Mont-Saint-Sulplce et bénédiction solennelle du drapeau le 12 septembre 1790", in AHDY, 59e année, 3me sér., 9e vol., 1895, pp.98ff. (Internet Archive.) See p.100 also.
Cornat 1849.
Cornat, Pierre, Notice religieuse, historique, archéologique et statistique sur le Mont-Saint-Sulpice, Auxerre: Perriquet, 1849. (Google Books.)
I corrected typographical errors due to the OCR system misrecognition, but there may still exist such errors. Please consult printed version for academic purpose. Note that I kept the original orthography especially accent signs.

Note

He was appointed as a herald in 1787 [List of French officers of arms as appeared in the series Almanach de Versailles (1773-1789)]. After the fall of the Emperor, someone (who?) from the Bérillons was retsored to the office of herald as héraut d'armes honoraire along with other pre-revolution officers. In Almanach royal 1816, there was Barillon (p.471) and in 1817, there was Bérillon (p.498). There is few doubt the Bérillon (or Barillon) was related to our Pierre-Nicolas assuming from other family names which we can find in the 1789 list.

The text

[p.103.]
Piéces justificatives
I.
Établissement de la milice bourgeoise du Mont-Saint-Sulpice, et réglement d'icelles fait par les habitants dudit Mont le 27 juillet 1789.
     Ce jourd'hui lundi (21 juillet 1789) environ midi, les habitants du Mont-Saint-Sulpice assemblés au son de la grosse cloche, à la manière accoutumée, au lieu juridictionnel dudit Mont, pardevant nous Pierre-Nicolas Bérillon, écuyer, seigneur de Bouïneuf, premier hérault d'armes de France et lieutenant au bailliage du Mont-Saint-Sulpice, y demeurant, assisté de M. Pierre-Savinien Gamard, notre greffier ordinaire, est comparu M. Louis Pouy, substitut du procureur fiscal, lequel nous a représenté qu'il est nécessaire de faire établir une milice bourgeoise dans cette paroisse, pour veiller jour et nuit à la conservation des corps et biens de ladite paroisse et éloigner autant que faire se pourra, toutes surprises dont on est généralement menacé par les attroupements de certains brigands, vagabonds et gens sans aveu, qui troublent le repos public et ravagent tous les endroits où ils se trouvent, soit en tirant, volant, mettant le feu ou autrement.
     A cet effet sont aussi comparus le sieur Pierre-Clément Lespagnol, sindict, et les sieurs Edme Chauvin, Jean Chauvin et Claude Lefet, laboureur, François Brunot, marchand de bois, Pierre Sourdillat, marchand-mercier et Jacques Laffaist, maçon, tous membres de la municipalité de ladite paroisse.
     M. Jean Moré, prêtre-desservant, ... tous habitants de ladite paroisse, présents lesquels nous ont également représenté la nécessité d'établir une garde bourgeoise en cette paroisse pour prévenir les malheurs qui pourraient arriver par les troupes de brigands qui ravagent toute la France. A cet effet ayant examiné que c'est l'intention de tous les habitants et qu'ils se soumettent à l'exécution, d'icelle garde et à toutes les charges qui seront mentionnées dans le réglement ci-après, nous y avons procédé ainsi qu'il suit :
     Article 1er. — Les habitants s'assembleront quand il sera nécessaire, à midi, au son de la grosse cloche, au lieu accoutumé, pour délibérer sur ce qu'il sera nécessaire de faire relativement à ladite milice et chaque fois qne les circonstances malheureuses l'exigeront et qu'il y aura des changements à faire, des abus à réprimer dans ladite milice et pour punir ceux qui contreviendraient aux réglements ci-après.
     Les habitants membres de ladite milice composant la compagnie qui sera de service auront soin de se trouver à l'appel tous les jours à huit heures du soir, lesquels seront avertis par le tambour de cette paroisse, et l'appel fait chaque brigadier conduira ses soldats dans l'ordre et aux endroits qui seront indiqués par le commandant de ladite compagnie et garderont jusqu'à quatre heures du matin. Ensuite ils se rendront au corps de garde pour y mettre leurs armes qui serviront à la compagnie du lendemain, tant du jour que de la nuit.
. . .

[p.108.]
     Article 19. — Tous les habitants sus-nommés, soussignés et autres qui ont déclaré ne savoir signer, ont d'une voix unanime nommé M. Pierre-Nicolas Bérillon, escuyer, seigneur de Bouineuf [-ui-: sic], premier hérault d'armes de France et lieutenant au bailliage du Mont y demeurant, colonel de ladite milice, M. Louis-Auguste Faton de Boussières, lieutenant au bailliage de Quingey en Franche-Comté, demeurant au Mont, lieutenant-colonel, M. Pierre-Clément Lespagnol, sindict de cette paroisse y demeurant, major.
     M. Louis Pouy, notaire, capitaine de la première compagnie et François Bernard, laboureur, lieutenant. Le sieur Jean-Baptiste Pouy, capitaine de la deuxième compagnie, et le sieur François Brunot père, marchand de bois, lieutenant ; le sieur Pierre Laprôte, facteur, capitaine de la troisième compagnie, et le sieur Antoine Simonnot, médecin-chirurgien, lieutenant ; le sieur Edme Chauvin, meneur des enfants trouvés, capitaine de la quatrième compagnie, et le sieur Savinien Boucheron, lieutenant ; M. Pierre-Savinien Gamard, notaire, capitaine de la cinquième compagnie, et Louis-Martin Maury, lieutenant ; le sieur Pierre Prévost, procureur, capitaine de la sixième compagnie, et le sieur Florentin Chevallier, laboureur, lieutenant ; le sieur François Bérillon dit la Rosée [another Bérillon], capitaine de la septième compagnie, et Pierre Sourdillat père, lieutenant ; Louis Filley dit de Fontenaille, capitaine de la huitième compagnie, et le sieur Pierre Fourrey, laboureur, lieutenant ; auxquels ils ont promis d'obéir en leur âme et conscience et de veiller de jour comme de nuit à la conservation des corps et biens des habitants dudit Mont indistinctement comme aussi les dits capitaines, lieutenants et brigadiers ci-après nommés, de faire leur rapport sincère et véritable de ne point favoriser les uns pour blâmer les autres.
     Au bas de cet acte figurent les signatures de MM. Pierre Gervais, Edme Finot, C. Defée Laprôte, Pouy, notaire, P. Descaves, Nicolas Crantin, Edme Gendot, Jean-Baptiste Chevallier, P. Berthelin. Cœur Lourdereau, Vincent, Boileau, Maugin, Filley, Edme Gamard, Boix Jean, P. Maupetit, L. Fillé, F. Brunot, A. Collot, Pouy, A. Lourdereau, Maury, Faton, Lespagnol, Gamard, notaire, Bérillon de Bouïneuf.
     Ensuite est écrit : Vacation du greffier, seulement 10 livres dont le reçu joint avec son paraphe.

[p.109.]

II
BÉNÉDICTION DU DRAPEAU DE LA MILICE NATIONALE
DU MONT-SAINT-SULPICE, LE 12 SEPTEMBRE 1790.
     Après la messe solennelle, dite par Louis Martin Moreau Dufourneau, prêtre-vicaire et aumônier de la milice nationale de tout le canton, a été béni un drapeau rouge, blanc et bleu par opposition portant des deux côtés l'écu de France au milieu, avec ces mots pour exergue Le Mont Saint-Sulpice chef-lieu de canton en lettres d'or et pour devise ceux-ci : Vivre libre ou mourir, avec une fleur de lys aux quatre angles — le bâton haut de 14 pieds, surmonté d'une lance dorée d'or moulu à laquelle pend une cravate de taffetas blanc garnie d'une frange d'orfrai et à cordelière de la hauleur de six doigts et de deux glands également d'orfrai et à graine d'ôpinard donné à ladite milice et présenté à la bénédiction par le sieur Bérillon (ci-devant de Bouïneuf, Bouvieux et autres lieux), premier hérault d'armes de France au titre de Bourgogne, colonel de ladite milice à laquelle sont réunies celles de Bouilly et Chichy, en présence de Louis Pouy, major, Nicolas Lefet, aide-major, Pierre Sourdillat, Nicolas Fourrey, Pierre Brunot, Edme-Savinien Gamard, capitaines et de Brunot, Edme Chanvin, lieutenants, Edme Finot et Nicolas Gérand, sous-lieutenants, Glaude Boiziaux, adjudant, et Edme Potherat, porte-drapeau.
. . .

[p.110.]

III
NOTES SUR OUBLQUES-UNS DES PERSOMNAGES CITÉS
     Nous avons pensé que nos lecteurs ne nous sauraient pas mauvais gré d'ajouter à ce qui précède, quelques renseignements et souvenirs personnels relatifs à plusieurs des personnages dont les noms se trouvent dans les pages précédentes ; notes que vu l'étendue de quelques-unes, il nous aurait été difficile de faire cadrer au bas des pages ou figurent ces noms et que, pour ce motif, nous avons cru devoir renvoyer à cet appendice.
     1o Bérillon de Bouineuf. — Nous n'avons que peu de renseignements sur ce personnage qui n'était pas originaire du Mont, et qui ne semble avoir été amené à y jouer un rôle que grfâce à son titre de noblesse et à celui de lieutenant de justice du lieu, dont il était investi.
     Il y était déjà en 1787, car si nous en croyons les documents publiés par l'abbé Cornat, ancien curé du Mont, dans sa Notice sur ce village [Cornat 1849], il faisait déjà partie de la municipalité qui y fut créée le 12 août de cette année, en vertu de l'ordonnance royale du 8 juillet précédent [see below, Cornat 1849, pp.64-5]. Il y figure au premier rang et y avait pour collègues : Edme Chanvin, laboureur, Pierre Boileau, bourgeois, Glaude Lefet, laboureur, François Brunot et Pierre Sourdillat, négociants tous deux, puis Claude Lourdereau, laboureur, Jacques Lafaist, maître maçon et Jean Chanvin, laboureur. Pierre-Clément Lespagnol en était déjà le syndic.
     Nous voyons encore le nom de M. Bérillon figurer parmi les délégués [dèlé- should be a typo, see below ... et délégués] des sept districts de l'Yonne, venus à Auxerre le 25 juillet 1790 pour assister à la cérémonie du Te Deum, chanté dans la cathédrale de cette ville en commémoration de la fête nationale de la Fédération des troupes de toutes armes, qui avait eu lieu au Champ de Mars à l'occasion du premier anniversaire du 14 Juillet ;
     Et ensuite à la remise de la Bannière commémorative de cette fête, dont la ville de Paris avait gratifié chacun des départements, et dont un décret de l'Assemblée Constituante, en date du 19 du même mois, avait ordonné le dépôt dans la salle même des séances du Conseil général de chaque département.
     Or, la remise de cette bannière eut lieu à Auxerre, le même jour, 25 juillet, à 5 heures du soir, aux mains de M. Alexandre Marie, président du Conseil, entouré de tous les conseillers et délégués, parmi lesquels se trouvaient MM. Bernard d'Héry, et Bérillon du Mont-Saint-Sulpice, qui, avec la plupart des assistants, apposèrent leurs signatures au bas du procès-verbal, constatant le dépôt et les formalités de la conservation.

[p.118.]

IV
CADRES DE LA MILICE BOURGEOISE
ORGANISÉE AU MONT-SAINT-SULPICE EN 1789, LE 27 JUILLET.
     Colonel, Pierre-Nicolas Bérillon de Bouïneuf, 1erhérault d'armes de France, liutenant au bailliage du Mont-Saint-Sulpice ;
. . .

Texts and narratives concerning the herald and the family

What we find here is, he or his family had nothing to do with any special knowledge in heraldry.

Cornat 1849

[See also p.12, n.2 and p.128, the latter mentions the milice.]
[1o SA POPULATION, pp.60ff., pp.61-2.]

     Voici les noms des habitants comme ils apparaissent dans les actes, siècle par siècle :
     Au XVIIe ... Berillon. ...
. . .
     ... Les professions étaient héréditaires dans la plupart des familles ; ... Pendant deux cents ans nous voyons ... les Berillon, receveurs de la terre du Mont ; ...

[pp.64-5.]

     Le 12 août 1787, une municipalité fut constituée en exécution de l'ordonnance royale du 8 juillet précédent (3). Eu égard au chiffre de la poplulation, elle dut se composer, outre le seigneur et le curé, membres de droit, de dix membres électifs, y compris le syndic.

(3) Archiv. commun.

Voici les noms de ces premiers municipaux :
1o P. Nicolas Berillon, seigneur de Bouineuf.
. . .

[p.95.]

     Mobiler. ... Les boiseries du sanctuaire furent exécutées vers 1791 et celles de la chapelle du Rosaire en 1775 aux frais de M. Berillon de Bouineuf, qui obtint de la fabrique, en reconnaissance, une concession de quatre places à perpétuité pour lui et ses descendants. ...

[pp.99-100.]

     Le nouveau château, qui se voit de loin, n'a jamais appartenu aux seigneurs du Mont-Saint-Sulpice ; il a été bâti vers 1770 par Pierre-Nicolas Berillon, lieutenant au bailliage du Mont et régisseur de la maison de Montmorency. M. Berillon, possesseur d'une belle fortune, ne se donna point de repos qu'il n'eût obtenu des lettres de noblesse et la charge de premier hérault d'armes d France. Il prit les titres de seigneur de Bouineuf, Bouivieux (1), Bouilly et autres lieux [See my comment below in Histoire de la ville de Ligny-le-Châtel]. Mais il ne jouit pas longtemps de se priviléges : 89 survint, qui anoblit tout le monde et mit fin à ses rêves d'ambition. Il fut incarcéré sous la terreur,

(1) Bouineuf et Bouvieux sont dux terres situées sur la finage de Brienon[.]
(1) Archiv. comm. [This is an erroneous note...?]

puis relâché à la chute de Robespierre. Vers 1800, il devint maire de l'endroit et en exerça les fonctions avec intégrité jusqu'au mois de janvier 1813, où il mourut à l'âge de 77 ans. Mme veuve Chrisli, sa fille, a vendu son château à M. Brunot, marchand de bois, sur la fin de 1842.

[p.110-1.]

     » L'hiver de 1784 a été des plus rudes et des plus désastreux. La neige qui a tombé depuis le 12 jusqu'au 14 janvier, sans discontinuer, a couvert la terre à la hauteur de duex pieds et demi ; et le 29 du même mois, elle est tombée avec tant de force et d'abondance, que partout il y en a eu jusqu'à quatre pieds de haut. Le chemin du Mont aux Bedards a été complètement intercepté, parce que le vent y avait gardé la neige à la hauteur de douze pieds. Les fortes gelées étant survenues, cette masse de neige est restée sur la terre juqu'au 27 février que le dégel s'est fait aussi doucement qu'on pouvait le désirer et sans pluie, mais pas encore assez doucement pour que les pay bas n'aient point été inondés. Mgr. l'évêque de Séez, abbé de Saint-Germain, M. le duc de Montmorency et M. Berillon, ont répandu dans la paroisse des aumônes assez abondantes pour alléger la misère des pauvres. Les récoltes n'ont point souffert, quoique le thermomètre du château ait marqué 14 degrés. Mais à l'hiver a succédé une épidémie assez considérable.
     » Le 22 novembre 1788 commença le plus terrible hiver dont on ait ouï parler de mémoire d'homme. Les thermomètres, chez M Bérillon de Bouineuf, marquèrent jusqu'à 18 degré 3/4 au-dessous de zéro. ... «

[Same text can be found in Blin, Ernest, "Remarques météorologiques faites au bon vieux temps dans les communes qui composent le département de l'Yonne", in Bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, année 1908, vol. 62, (Published in 1909), pp.243ff. (= pp.1ff.) p.304 (= p.62) (1784) and pp.309-11 (= pp.67-9) (1788). (Internet Archive.) For the latter year he puts this note: Les registres de Chigy rappellent que l'hiver commença le 24 novembre et dura jusqu'au 22 février 1789 ; le froid fut si rude qu'il dépassa de deux degrés celui de 1709 ; le vin de 1788 fut très bon. ... .]

Histoire de la ville de Ligny-le-Châtel

[Cornat, Pierre, Histoire de la ville de Ligny-le-Châtel, Sens: C. Duchemin, 1866. (gallica.) Other than cited below, in this work there are such mentons to Bérillons as (note I did not check all of these relate to our Pierre-Nicolas): Achille-François Bérillon: pp.23-4, p.27, p.32, p.227, p.275. Pierre Berillon: p.28. Jean Berillon: p.32. Didière Berillon: p.67. Jehan Berillon: p.271. Also it seems, we can trace the ancestry back to the sixteenth century, as in Noms patronymiques, pp.281ff., we find the family name in Au XVIe, p.282.]
[V. Suite chronologique des vicaires et curés de Ligny, pp.30ff., Achile-François Berillon, pp.35-7, here p.36.]
... Une autre branche s'implante au Mont-Saint-Suplice et y forme la souche des Berillon, régisseurs de cette terre, dont le dernier, en 1770, bâtit pour sa résidence le château qui subsite encore, obtint la charge de héraut d'armes de France avec des lettres de noblesse et prit le titre de Seigneur de Bouineuf, Bouivieux, Bouilly et autres lieux. ... [Is this 100% correct? As I cited below (IS, l'Yonne), there is this mention: 31 août 1761 ... fille mineure de M. Étienne Bérillion, seigneur de ce lieu et de Bouineuf, and we know Pierre-Nicolas became herald in 1787 as cited above.]

IS, l'Yonne

[Inventaires-sommaires des Archives départementales de l'Yonne antérieures à 1790. Arch. civiles. — séries A à F., tome 1, Auxerre: Ch. Gallot, 1868. (Google Books.) (Each sé has its own page numbering.)]
[supplément à la sér. E, p.118 right col. BB. 1. (Registre.)]
1787-1790. Commune du Mont-Saint-Sulpice. — Délibération de l'Assemblée municipale : Pierre-Clément Lespagnol, syndic, Pierre-Nicolas Bérillon de Bouineuf, écuyer, premier héraut d'armes de France, Edme Chanvin, laboureur, Pierre Boileau, bourgeois, Jacques Lafais, maître maçon, et cinq autres membres de l'Assemblée.

[supplément à la sér. E, p.119 right col., GG. 1 à 9 (Registres.)]
1601-1790. ... 31 août 1761, mariage de Claude-Étienne Housset, conseiller du Roi au bailliage et siége présidial d'Auxerre, avec demoiselle Hélène Bérillion [-llion: sic], fille mineure de M. Étienne Bérillion, seigneur de ce lieu et de Bouineuf. ... 20 juillet 1777, baptême de Julie-Élisabeth Bérillion, fille de Pierre-Nicolas Bérillion de Bouineuf, et de Élisabeth Berry ; parrain, Claude-Étienne Housset, conseiller au bailliage et siége présidial d'Auxerre ; marraine, dame Julie-Françoise Berry. ... [After this follows a copy of narrative which tells the severe winter in the 1784 which tells the same story as the one Cornat cites (see above), however not identical on a word-by-word basis.] « En 1784, hiver très-rigoureux. La neige est tombée pendant deux jours en si grande abondance, du 12 au 14 janvier, qu'elle couvroit la terre de duex pieds ; le 29 suivant, elle recommança de nouveau à tomber en si grande quantité, qu'il y en eût quatre pieds d'épaisseur, et dans certains endroits jusqu'à douze pieds. Plusieurs chemins étoient interceptés ; elle est restée jusqu'au 27 février suivant. La misère étoit si grande que M. l'abbé de Saint-Germain (Monseigneur l'évêque de Séez), M. le duc de Montmorency et M. Bérillion ont fait aux pauvres de la paroisse des aumônes considérables qui ont obligé leur infortune. Cette année a été également marquée par une épidémie. »

Molard

[Molard, Franç, "Le bailliage d'Auxerre", in AHDY, 55e année, 3e sér., 5e vol., 1891, 3e partie, pp.94ff. (Published in 1890.) (Internet Archive.) Published also as a single volume. CONSEILLERS au Bailliage et Présidial d'Auxerre. pp.116ff., p.137.]
1760. — HOUSSET Claude-Etienne. ... Berillon, sa femme, fille du sieur Berillon, du Mont-Saint-Sulpice, marchand de bois : décédée le 4 septembre 1776, inhumée aux Cordeliers.

Monceaux

[Monceaux, —, "Documents sur les écoles au XVIIIe siècle", in AHDY, 55e année, 3e sér., 5e vol., 1891, 3e partie, pp.202ff., p.205.]
II
Acte de la deuxième révocation du sieur Dubour.
     8 novembre 1761. — Ce jourd'huy dimanche 8 novembre mil sept cent soixante et un, à l'issue de la messe paroissiale du Mont-Saint[-]Sulpice, au devant de la porte de l'église, les habitans du dit Mont assemblés au son de la cloche, à la manière accoutumée, devant nous, Etienne Berillion, lieutenant au bailliage du dit Mont, ... lequel sindic a signé avec les sieurs Claude Berillion, ... François Barillion-Larosée, ... et le dit François Berillion [identical with François Barillion-Larosée?] et autres qui ont déclaré ne savoir signer de ce interpellés.      (Suivent les signatures).

[pp.206-8.]

IV
Acte de réception de Louis Gromand pour maître d'Ecolles de la paroisse du Mont-Saint-Sulpice.
     22 novembre 1761. — Ce jourd'hui dimanche 22e jour du mois de novembre 1761, à l'issue de la messe paroissiale du Mont-Saint-Sulpice, devant la porte de l'église du dit lieu, les habitans assemblez au son de la cloche et suivant l'usage du lieu. Devant nous, Etienne Berillion, lieutenant au bâge du dit Mont, ...
     A été convenu qui suivant les donations et délaissements faits pour la subsistance d'un maître d'écolle par dame Françoise Druoin, veuve de maître Pierre Berillion et ses enfans, sera enseigné gratis par le dit recteur six enfans pauvres de la dite paroisse, lesquels seront nommés et indiqués par les représentans de la dite dame Bérillion et à leur défaut par M. le curé du dit lieu.
     ... Lesquels habitans souzsignez sont : le sieur Claude Bérillion, ...

[p.208.]

V
Acte qui confirme la revoquation de Dubourg et la reception de Gromand pour Maître d'Ecolle.
     31 janvier 1762. — Ce jourd'huy dimanche 31 janvier 1762, à l'issue de la messe paroissialle [double l: sic] du Mont-Saint-Sulpice, au devant de la porte de l'église, les habitans du dit Mont assemblés, à la réquisition de Jacques Filley, syndict de la dite paroisse, au son de la cloche, à la manière accoutumé et lieur tenir les assemblées, devant nous, Etienne Bérillion, lieutenant au bailliage du dit Mont, ...
     Signé sur la minute : ... Berillion, de Saint-Mez, Bourguignon. Signé enfin Berillon.          POUY, commis-greffier.

back